Cela fait désormais près de dix jours que le Servette FC a reçu une lettre. Elle provient de la Swiss Association of Football Players (SAFP), autrement dit le syndicat des joueurs professionnels helvétiques. Il s’agit d’une mise en demeure de verser les salaires dus (il manque avril et mai). La démarche est parfaitement logique.
Cela fait désormais près de dix jours que le Servette FC a reçu une lettre. Elle provient de la Swiss Association of Football Players (SAFP), autrement dit le syndicat des joueurs professionnels helvétiques. Il s’agit d’une mise en demeure de verser les salaires dus (il manque avril et mai). La démarche est parfaitement logique.
Les Servettiens protègent leurs intérêts. Ils se sont constitués auprès de leur syndicat pour que celui-ci défende leurs droits dans la situation actuelle.Président du SAFP, Lucien Valloni explique: «Nous représentons tous les joueurs du Servette FC, comme ils nous l’ont demandé. Une lettre est partie la semaine passée déjà, demandant un paiement dans les dix jours. Sans réponse de la part du club. Une autre missive sera envoyée en début de semaine prochaine, avec un délai de paiement très bref, faute de quoi les joueurs se réserveraient alors le droit de résilier leur contrat de manière unilatérale. Cela dit, si une solution sérieuse pouvait être trouvée, qui permette de régler la situation financière, alors nous sommes prêts à accorder des délais. Il suffit de prendre contact avec nous et de discuter».
Si Servette, porté par des repreneurs, peut éviter la faillite en gardant ses joueurs sous contrat, cela atténuerait le choc de la relégation sur le tapis vert. Cela autoriserait même des espoirs de remontée rapide. Mais on n’en est pas encore là. Et en attendant, les joueurs sont bien obligés de préserver leurs intérêts.( D.V., Tribune de Genève)